Problématique incontournable lorsque l’on conçoit des ressources e-learning, êtes-vous bien au fait ? Une petite révision vous serait utile ? Nous vous donnons quelques conseils !

1/ Connaître votre cible

Même si cela peut vous paraître évident, il est important d’avoir bien en tête quelques « détails » incontournables, comme :

  • La fonction dans l’entreprise
  • Le niveau de connaissances du sujet traité
  • Le niveau d’adhésion au sujet traité
  • Etc.

En pratique :

Eh oui, on ne formera pas de la même manière un responsable commercial, un technicien, ou un comptable. Si le niveau de connaissances du sujet est hétérogène, il sera intéressant de proposer un test de positionnement en amont de la formation, puis des parcours-types selon le profil de l’apprenant. Si la formation est prescrite et non choisie par l’apprenant, il sera d’autant plus important de proposer une scénarisation engageante pour susciter son intérêt.

2/ Définir les objectifs pédagogiques

La première chose est d’identifier le niveau de connaissances (savoir, savoir-faire, savoir-être) que l’apprenant devra maîtriser à l’issue de sa formation.

En pratique :

Les objectifs pédagogiques doivent être formulés précisément, à l’aide de verbes d’action. Par exemple :

A l’issue de la formation, l’apprenant sera capable de :

  • Lister les grandes dates du développement durable
  • Expliquer dans les grandes lignes ce qu’est le développement durable
  • Décrire les engagements et les actions concrète du Groupe en faveur du développement durable
  • Appliquer les écogestes au quotidien pour contribuer personnellement au développement durable

Ce premier niveau d’information permettra de cerner le périmètre du contenu à traiter, et donc de faciliter le travail de tri entre contenus incontournables et contenus intéressants mais non pertinents.

3/ Découper et structurer le contenu à traiter

Un principe fondamental pour une digitalisation efficace est le séquençage en plusieurs grains courts, facilement mémorisables. Regrouper les informations similaires, les séparer en thèmes principaux : c’est ainsi que vous arriverez à identifier les étapes du ou des scénarios pédagogique(s), et à imaginer un fil conducteur.

En pratique :
Remettre les pièces du puzzle dans l’ordre ne suffit pas : vient ensuite la nécessité de réfléchir à la meilleure scénarisation possible… en gardant toujours en tête la population-cible et les objectifs ! Progression libre ou guidée, approche expositive ou inductive, storytelling, personnage récurrent… toutes les solutions sont bonnes tant qu’elles servent l’apprentissage.

4/ Varier les approches pédagogiques

Quelle que soit l’orientation pédagogique générale choisie, proposer un large éventail d’activités est important. Voici quelques exemples basés sur des approches pédagogiques courantes :

Approche expositive :
Donner des informations ou des ressources ne suffit pas pour ancrer les connaissances. Si le contenu le permet, utilisez le fil rouge comme prétexte : observation/restitution, mise en pratique, cas concret, … c’est grâce à des exercices que l’exposé théorique s’imprégnera efficacement.

Approche inductive :
Interpeller l’apprenant, via une question de réflexion ou une situation à évaluer, est l’une des techniques les plus efficaces en matière d’apprentissage : l’apprenant est acteur de sa progression. Recourir à un personnage auquel il peut s’identifier, observer de vraies mises en situation et découvrir des solutions réalistes et parlantes, sont alors des vecteurs supplémentaires dans son adhésion à la formation !

Storytelling :
Quoi de mieux que d’immerger l’apprenant dans une situation concrète par le biais d’une histoire qui rythme tout le déroulé pédagogique ? Là encore, la variété des activités est essentielle : un storytelling permet par exemple de faire des « arrêts sur image » et d’évaluer des situations en utilisant exemples et contre-exemples.

D’autres approches sont possibles, mais gardez en tête que celles qui rendent l’apprenant acteur de sa formation seront les plus efficaces.

5/ Évaluation / validation des acquis

Prévoyez de faire un retour direct à l’apprenant sur ses apprentissages (feed-back, validation suite à la réussite au quiz, certification…). L’évaluation doit être positive : si elle porte sur le contenu vu et/ou sur des mises en pratique, elle a pour objectif de permettre à l’apprenant de se positionner sur ses acquis… mais en aucun cas de le démotiver !

En pratique :
Quelle que soit la configuration de l’évaluation, valorisez l’apprenant :

  • En cas de réussite : délivrance d’une attestation ou d’un certificat imprimable.
  • En cas de non-réussite : invitation à revoir l’ensemble du dispositif de formation… avant de repasser le test, et le réussir.

L’évaluation concrétise donc le temps pris par l’apprenant à acquérir de nouvelles connaissances, et le confirme dans ses propres capacités.

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