Si rendre une formation digitale accessible à 100 % des handicaps reste un véritable défi technologique compte tenu des différentes contraintes qui y sont liées, il convient néanmoins d’assurer un même accès aux informations au plus grand nombre d’utilisateurs, en respectant quelques critères. Découvrez lesquels.

Une règle d’or : privilégier les forts contrastes de couleurs

Afin que le contenu puisse être vu par le plus grand nombre de personnes possible, et notamment par les personnes ayant des difficultés visuelles, vous devez vous assurer que le niveau de contraste entre le texte et l’arrière-plan soit suffisant pour garantir une lisibilité optimale.

De nombreux outils sont disponibles pour vérifier les contrastes de couleurs (ex : https://webaim.org/resources/contrastchecker/).

Exemples de contrastes et notes associées : le noir et blanc n’est pas la seule combinaison possible acceptable pour les critères RGAA. Mais il est évident que les couleurs claires sur fond clair ne passent pas.

Les bonnes pratiques dans la mise en forme des textes

1)  Choix de typographie

Il est recommandé d’utiliser des polices de caractères simples et sans empattement afin de faciliter la lecture (ex : Arial, Verdana, Trebuchet MS…).

Évitez ainsi les polices à empattement (Times New Roman), au corps trop fin (Lato Light), manuscrites (Freestyle Script) ou encore condensées (Oswald).

2)  Mise en forme du texte (taille, effets…)

En ce qui concerne la taille du texte, il est difficile de définir une taille standard, car celle-ci dépend de plusieurs contraintes (police(s) de la charte d’entreprise, outil(s) de développement multimédia, habillage graphique vs. contenu texte…). L’idée est donc d’utiliser des tailles suffisamment grandes (généralement > 14 pt).

En outre, il est également conseillé de ne pas utiliser l’italique ou le soulignement dans la mise en forme des textes (jouer plutôt sur la graisse et/ou la couleur pour mettre des passages en exergue).

3)  Mise en forme des paragraphes

  • Ne jamais justifier les textes : l’espacement variable entre les mots peut gêner la lecture pour les personnes dyslexiques. De même, il est recommandé de ne pas centrer les textes, car le centrage peut rendre difficile le suivi des lignes de texte.
  • Prévoir un espacement entre les lignes (interlignage) : il doit être d’une valeur d’au moins 1,5 dans les paragraphes et l’espacement entre les paragraphes d’au moins 1,5 fois plus grand que la valeur de l’interligne, afin de respecter les normes AA d’accessibilité.

Les bonnes pratiques dans l’utilisation d’objets multimédia

1)  Description des images

Une description suffisante et pertinente pour assurer la compréhension de la situation et aider les apprenants ayant une déficience visuelle à se familiariser avec l’environnement serait la suivante :

Ex : «Dans une rame de métro, une femme porte un masque de protection « grand public » et s’applique du gel hydroalcoolique sur les mains. »

La description est liée au sujet de la formation « règles et mesures de sécurité pour tous vos déplacements » : il est donc important qu’on s’attarde sur les bonnes pratiques en termes d’hygiène. En revanche il n’est pas utile d’indiquer qu’elle porte des lunettes ou qu’elle a les cheveux longs par exemple.

2)  Transcription écrite des fichiers audio et vidéo

Une transcription écrite permettra aux utilisateurs sourds ou malentendants de comprendre le contenu audiovisuel.

Le mieux est l’ennemi du bien : attention à ne pas en faire trop en termes d’adaptation :  dans le cas d’une vidéo traduite en plusieurs langues, un doublage en voice-over + sous-titrage dans la langue localisée, est contraire aux bonnes pratiques d’accessibilité puisqu’on va délivrer beaucoup trop d’informations à l’apprenant, ce qui peut créer de la confusion pour certains publics.

3)  Accès aux objets par un lecteur d’écran

Lorsque l’outil le permet, le nec plus ultra est d’optimiser l’accès aux éléments lisibles par un lecteur d’écran (ex : Jaws, NVDA…) pour que l’utilisateur atteigne les informations de façon ordonnée via la touche de tabulation. Pour ce faire, il convient alors dans un premier temps d’ajuster les propriétés de chaque objet en les rendant accessibles ou en les masquant des lecteurs d’écran (ex : il est inutile par exemple d’avoir accès à une simple forme d’habillage, ou des images d’illustration purement esthétiques et non porteuses de sens). Certains outils comme Articulate Storyline 360 permettent d’ordonner ces objets de façon personnalisée, afin que l’utilisateur progresse de façon logique (ex : 1) Titre d’écran 2) Question 3) Propositions à cocher 4) Bouton « Valider »).

En termes de conception

Il est recommandé par exemple :

  • d’éviter les exercices de type glisser-déposer, qui ne sont pas compatibles avec une navigation au clavier ;
  • d’accompagner chaque champ de saisie de réponse d’une étiquette claire indiquant ce que l’utilisateur doit entrer dans ce champ, comme « Saisissez votre réponse ici  » ;
  • d’éviter l’affichage d’informations au survol de la souris ;
  • d’éviter les navigations complexes (embranchements, positionnement non intuitif des éléments de navigation…) ;
  • de ne pas utiliser de chronomètre (pour les quiz par exemple) ;
  • de structurer autant que possible les écrans de contenu de façon hiérarchisée et descendante.

Et si on se mettait dans la peau de l’apprenant? 

Si dans une configuration idéale, des tests suivis de retours d’expérience par les personnes en situation de handicap elles-mêmes reste la meilleure des validations, il est possible de vérifier la compatibilité du contenu avec une gamme d’outils d’assistance tels qu’un lecteur d’écran et/ou un « contrast checker » afin de valider les aspects fonctionnels (raccourcis clavier, méthodes alternatives de navigation, etc.).

Évidemment, une accessibilité complète nécessiterait davantage de critères à prendre en compte… cela parfois même au détriment de l’aspect attractif de la formation digitale (imaginez donc un module uniquement en noir et blanc, zoom × 4 !), ou encore des coûts (ex : engager un comédien pour signer une vidéo à destination des malentendants). Si certains outils couvrant tout type de handicap commencent à émerger sans qu’ils soient déployés de façon globale (ex : Lisio, un « add-on » s’affichant dans les navigateurs), charge à nous de proposer le meilleur compromis grâce aux exemples (non exhaustifs) que nous vous partageons, et de les combiner de façon logique et pragmatique…

Ouvrons l’apprentissage à toutes et tous grâce à l’accessibilité numérique !

Dans ce premier article, explorez l’accessibilité et les différents types de handicaps, et découvrez les stratégies à mettre en place pour le numérique.

Qu’est-ce qu’un handicap ?

Le handicap est défini comme « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie par une personne dans son environnement en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques sensorielles, cognitives ou psychiques d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » (article L.114 du code de l’action sociale et des familles). Ainsi, le contenu doit être perceptible, utilisable, compréhensible et robuste, selon ces quatre principes fondamentaux d’accessibilité du contenu.

Une majorité de handicaps invisibles  

Nous associons souvent le handicap à l’idée d’une mobilité réduite. Pourtant, en France, plus de 9 millions de personnes ont un handicap invisible, sur un total de 12 millions de personnes reconnues comme ayant un handicap. Aujourd’hui, environ 80 % des handicaps reconnus sont dits invisibles selon APF France handicap. Ce n’est pas parce qu’ils sont invisibles qu’ils n’existent pas. Ainsi, ce n’est pas parce qu’une personne n’est visiblement pas en situation de handicap qu’elle n’a pas besoin d’adaptation. 

Quelques exemples de handicaps invisibles

Les troubles invisibles comprennent les troubles cognitifs ou les troubles dits neurodéveloppementaux tels que les troubles de l’apprentissage, les TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme), les TDAH (Troubles du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) et les troubles psychiques. Ces troubles peuvent avoir une influence sur l’accès aux contenus numériques en rendant difficile le traitement des informations présentées sur l’interface.

De ces différents troubles découlent ainsi des BEP (Besoins Éducatifs Particuliers) : ce sont des besoins liés à une situation particulière qui affectent la relation école-apprentissage (contraintes ou obstacles que les personnes en situation de handicap rencontrent au quotidien).

Vers une meilleure inclusion

Vous le savez peut-être déjà, la loi rend l’accessibilité obligatoire dans nos modules de formation. C’est même un droit fondamental (article 47 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005) pour permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder à l’information et de participer activement à la société numérique.

Quelles stratégies d’accessibilité numérique mettre en place ?

Pourgarantir une expérience inclusive pour tous les apprenants, nous nous référons au Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité (https://accessibilite.numerique.gouv.fr/methode) : le RGAA. En partant de ce référentiel, voici quelques points à considérer pour garantir l’efficacité de nos formations :

  • la création d’une navigation claire et cohérente à travers les modules et la conception d’une structure logique et intuitive pour faciliter la compréhension ;
  • un contraste adéquat entre le texte et l’arrière-plan. Il est également essentiel d’utiliser des polices lisibles pour tous les utilisateurs ;
  • la présence de descriptions textuelles alternatives pour les images et proposer une transcription écrite (sous-titrage) de tous médias sonorisés (audio et vidéo) ;
  • l’implication des utilisateurs finaux dans le processus de validation et la validation de la compatibilité avec diverses technologies d’assistance.

Rendre les formations accessibles peut nous offrir de multiples avantages :

  • une meilleure expérience utilisateur pour tous les apprenants,
  • une conformité aux réglementations en vigueur,
  • une image positive des entreprises qui promeuvent l’inclusion et l’accessibilité.

Comment faire écho ?

  • Sensibiliser les personnes contribuant à la conception de formations accessibles (les ingénieurs pédagogiques, les développeurs, les graphistes, les comédiens) est non seulement du bon sens, mais également un devoir.
  • Sensibiliser également les grandes entreprises qui malgré l’obligation légale, sont encore trop peu réceptives ou informées sur le sujet.

Ainsi, nous pouvons faire naître une culture de l’inclusion et de l’accessibilité dans le domaine de l’apprentissage numérique. Il est capital alors d’accompagner ces personnes aux bonnes pratiques de création de contenus accessibles.

Pour conclure

L’accessibilité reste encore malheureusement une exception en digital learning, le cadre légal étant trop peu appliqué dans les entreprises.

Gardons en tête que promouvoir l’inclusion de toutes et tous est avant tout un devoir citoyen.

Si à date, nous ne pouvons pas encore garantir l’inclusion de l’ensemble des personnes en situation de handicap dans nos formations, nous avons bon espoir que la technologie nous aidera à améliorer nos pratiques à court terme, notamment avec le développement exponentiel de l’IA.

Vous voulez en savoir plus sur les bonnes pratiques d’accessibilité en digital learning ? Ne manquez pas notre prochain article qui sortira le 25 mars prochain.

Problématique incontournable lorsque l’on conçoit des ressources e-learning, êtes-vous bien au fait ? Une petite révision vous serait utile ? Nous vous donnons quelques conseils !

1/ Connaître votre cible

Même si cela peut vous paraître évident, il est important d’avoir bien en tête quelques « détails » incontournables, comme :

  • La fonction dans l’entreprise
  • Le niveau de connaissances du sujet traité
  • Le niveau d’adhésion au sujet traité
  • Etc.

En pratique :

Eh oui, on ne formera pas de la même manière un responsable commercial, un technicien, ou un comptable. Si le niveau de connaissances du sujet est hétérogène, il sera intéressant de proposer un test de positionnement en amont de la formation, puis des parcours-types selon le profil de l’apprenant. Si la formation est prescrite et non choisie par l’apprenant, il sera d’autant plus important de proposer une scénarisation engageante pour susciter son intérêt.

2/ Définir les objectifs pédagogiques

La première chose est d’identifier le niveau de connaissances (savoir, savoir-faire, savoir-être) que l’apprenant devra maîtriser à l’issue de sa formation.

En pratique :

Les objectifs pédagogiques doivent être formulés précisément, à l’aide de verbes d’action. Par exemple :

A l’issue de la formation, l’apprenant sera capable de :

  • Lister les grandes dates du développement durable
  • Expliquer dans les grandes lignes ce qu’est le développement durable
  • Décrire les engagements et les actions concrète du Groupe en faveur du développement durable
  • Appliquer les écogestes au quotidien pour contribuer personnellement au développement durable

Ce premier niveau d’information permettra de cerner le périmètre du contenu à traiter, et donc de faciliter le travail de tri entre contenus incontournables et contenus intéressants mais non pertinents.

3/ Découper et structurer le contenu à traiter

Un principe fondamental pour une digitalisation efficace est le séquençage en plusieurs grains courts, facilement mémorisables. Regrouper les informations similaires, les séparer en thèmes principaux : c’est ainsi que vous arriverez à identifier les étapes du ou des scénarios pédagogique(s), et à imaginer un fil conducteur.

En pratique :
Remettre les pièces du puzzle dans l’ordre ne suffit pas : vient ensuite la nécessité de réfléchir à la meilleure scénarisation possible… en gardant toujours en tête la population-cible et les objectifs ! Progression libre ou guidée, approche expositive ou inductive, storytelling, personnage récurrent… toutes les solutions sont bonnes tant qu’elles servent l’apprentissage.

4/ Varier les approches pédagogiques

Quelle que soit l’orientation pédagogique générale choisie, proposer un large éventail d’activités est important. Voici quelques exemples basés sur des approches pédagogiques courantes :

Approche expositive :
Donner des informations ou des ressources ne suffit pas pour ancrer les connaissances. Si le contenu le permet, utilisez le fil rouge comme prétexte : observation/restitution, mise en pratique, cas concret, … c’est grâce à des exercices que l’exposé théorique s’imprégnera efficacement.

Approche inductive :
Interpeller l’apprenant, via une question de réflexion ou une situation à évaluer, est l’une des techniques les plus efficaces en matière d’apprentissage : l’apprenant est acteur de sa progression. Recourir à un personnage auquel il peut s’identifier, observer de vraies mises en situation et découvrir des solutions réalistes et parlantes, sont alors des vecteurs supplémentaires dans son adhésion à la formation !

Storytelling :
Quoi de mieux que d’immerger l’apprenant dans une situation concrète par le biais d’une histoire qui rythme tout le déroulé pédagogique ? Là encore, la variété des activités est essentielle : un storytelling permet par exemple de faire des « arrêts sur image » et d’évaluer des situations en utilisant exemples et contre-exemples.

D’autres approches sont possibles, mais gardez en tête que celles qui rendent l’apprenant acteur de sa formation seront les plus efficaces.

5/ Évaluation / validation des acquis

Prévoyez de faire un retour direct à l’apprenant sur ses apprentissages (feed-back, validation suite à la réussite au quiz, certification…). L’évaluation doit être positive : si elle porte sur le contenu vu et/ou sur des mises en pratique, elle a pour objectif de permettre à l’apprenant de se positionner sur ses acquis… mais en aucun cas de le démotiver !

En pratique :
Quelle que soit la configuration de l’évaluation, valorisez l’apprenant :

  • En cas de réussite : délivrance d’une attestation ou d’un certificat imprimable.
  • En cas de non-réussite : invitation à revoir l’ensemble du dispositif de formation… avant de repasser le test, et le réussir.

L’évaluation concrétise donc le temps pris par l’apprenant à acquérir de nouvelles connaissances, et le confirme dans ses propres capacités.

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !

Définir un planning de production efficace et réaliste est l’une des clés pour réussir votre projet de digital learning.

Chez KSIRI learning, nous avons décidé de vous confier nos petits secrets !

Posez-vous les bonnes questions !

  • Volumétrie de votre projet ?
  • Typologie des ressources à produire : e-learning, rapid learning, vidéo, MOOC, … ?
  • Développement en plusieurs langues ?
  • Types de médias à produire : charte graphique custom, voix-off, vidéos avec tournage, niveau de richesse graphique… ?
  • Réactivité et disponibilité de votre client ?
  • Délais de production incompressibles (enregistrement de voix-off, traduction…) ?
  • Date de lancement et deadline souhaitée, impérative ?

Vous l’aurez compris, beaucoup de paramètres inhérents au projet vont déterminer le planning de production. Mais en plus de cela, vous devrez respecter des étapes de production correspondant aux différentes phases du projet [lire notre article « Comment éviter le dérapage de vos projets digital learning ? »].

Les étapes du projet

  • Lancement du projet – 1 journée : c’est le début du projet. Vous identifiez les approches graphique, pédagogique, technique. Vous soumettez également le planning du projet à cette occasion.
  • Extraction d’expertise – 0,5 à plusieurs jours : la durée de cette étape va dépendre de la matière : existante ? à créer ? Dans ce dernier cas prévoyez du temps avec les experts pour collecter la matière.
  • Conception générale – 1 à 3 semaines : vous définissez l’architecture pédagogique du dispositif et rédigez le plan détaillé des ressources à produire (synopsis). Vous produisez également la charte graphique.
  • Conception pédagogique – 1 à 4 semaines : vous rédigez le story-board du(des) module(s).
  • Développement multimédia – 2 à plusieurs semaines : en fonction des médias à produire (vidéos ? motion design ? sons ? interviews ? etc.), le délai peut-être plus ou moins long.
  • Livraison et publication de la ressource dans le parcours – 1 à 2 semaines : vous importez le(s) module(s) dans votre LMS pour déploiement auprès du public-cible. Les tests techniques peuvent prendre plusieurs jours selon votre entité.
  • Localisation du parcours – 5 à 10 semaines : les délais vont dépendre du délai de traduction et de validation de la traduction, du type de ressources à localiser, des temps de validation, et de mise en ligne dans le LMS.

À chacune de ces étapes, des livrables sont produits pour revue et validation (v1 pour revue et v2 finale). Prévoyez suffisamment de temps à vos relecteurs : un temps insuffisant ne sera pas réaliste, un temps trop long sera improductif.

  • Si vous avez des délais serrés, prévoyez 2 à 3 jours par livrable.
  • Si vous êtes plus confortable, prévoyez jusqu’à une semaine pour certains livrables-clés (v1 des story-boards, v1 des modules).

Intéressé-e par un modèle de planning-type ? N’hésitez pas à compléter notre formulaire en ligne disponible sur notre site web pour en faire la demande !

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !

Vous le savez, l’un des risques majeurs lorsqu’on démarre un projet de digital learning, c’est que le processus déraille du fait d’un pilotage défaillant. Les conséquences peuvent être plus ou moins graves, allant d’un simple décalage de planning à une plus-value financière, en passant par une communication devenue difficile ou un module inefficace…

Chez KSIRI learning, nos équipes sont rompues à la gestion de projet ; c’est ainsi que nous vous donnons quelques clés pour réussir votre projet de digital learning !

1 / Qualification du projet

Incontournable, elle débute par l’expression du besoin : vous avez besoin de former vos collaborateurs sur un sujet donné mais aucun produit n’existe en interne.

Dans un premier temps, il vous faudra donc :

  • Analyser le besoin
  • Déterminer les phases du projet
  • Analyser les tâches et les contenus disponibles
  • Identifier les intervenants et évaluer la charge de travail
  • Analyser les populations cibles
  • Formuler les objectifs pédagogiques
  • Élaborer le calendrier
  • Analyser les aspects techniques et organisationnels
  • Analyser les risques

Vous formalisez ensuite votre besoin à travers le cahier des charges de votre projet.

Vous y indiquez notamment :

  • Les détails de votre projet (type de contenus à digitaliser, volumétrie, état de la matière existante / à construire, objectifs pédagogiques et compétences opérationnelles visés, langue(s) de diffusion, etc.)
  • Le niveau de qualité attendu
  • Le public-cible (fonctions, périmètre géographique, niveau de maîtrise du sujet)
  • Les contraintes techniques (devices envisagés – PC, tablette, smartphone -, environnement technique, éventuellement choix de l’outil auteur)
  • La deadline à respecter (si possible indiquer quelques dates clés comme la date de prise de décision, la date de lancement envisagée, la date de livraisons des modules finaux, etc.)

Vous aurez identifié au préalable les prestataires potentiels pour votre projet*. L’offre est pléthorique mais soyez vigilants quant à la qualité et au sérieux de certaines agences !

Vous avez réceptionné les offres des prestataires. Il vous reste à sélectionner la meilleure proposition. Idéalement vous aurez élaboré une liste de critères de choix vous aidant à faire cette sélection.

* La démarche reste la même si vous travaillez avec un service interne de votre société, la sélection en moins.

2 / Lancement du projet

C’est le jour J. Vous êtes tous réunis autour de la table pour lancer votre projet.

De quoi allez-vous parler ? À ce stade, le prestataire vous sollicite beaucoup. Il :

  • Analyse finement vos besoins afin de construire une formation sur mesure ;
  • Débriefe sur l’approche graphique et la tonalité pédagogique attendus ;
  • S’approprie la matière existante avec l’aide de l’expert ;
  • Fait un point sur vos contraintes techniques et le cas échéant proposer des solutions ;
  • Etudie la matière fournie et valide avec vous la volumétrie envisagée ;
  • Présente la méthodologie de projet qui sera adoptée ;
  • Etablit le rétroplanning du projet.

À l’issue de cette première phase, un document de cadrage formalise le périmètre de votre projet.

3 / Conception pédagogique

Elle se déroule en 2 phases :

  • D’abord la conception générale, lors de laquelle le prestataire formalise ses préconisations en détaillant le contexte du projet (enjeux, objectifs opérationnels et pédagogiques…), l’approche pédagogique, l’approche graphique, l’approche technique, ainsi que le synopsis détaillé du module.
  • Puis la conception détaillée, lors de laquelle le story-board du futur module est rédigé.

Pensez bien à réunir toutes les parties prenantes du projet pour valider les livrables dans le temps imparti et avant de passer à la suite ! C’est l’une des clés de la réussite de votre projet !

4 / Développement multimédia

Vous avez validé le story-board. Il est donc temps pour le prestataire de produire les médias (sons, graphismes, vidéos…) et développer les écrans dans l’outil auteur retenu.

Cette étape se clôt par la phase de recette, lors de laquelle vous vous assurez que le produit livré est parfaitement conforme au story-board précédemment approuvé. Un story-board le plus détaillé possible ainsi qu’une communication régulière avec votre prestataire pendant le déroulé du projet sont les garants d’une recette sans surprise !

5 / Déploiement auprès du public-cible et ROI

Votre module est désormais diffusé auprès de votre public-cible. Mais est-ce la fin du projet ? Pas tout à fait. Il vous reste à collecter les retours des apprenants sur cette formation :

  • Est-elle jugée de qualité suffisante ?
  • Est-elle efficace ?
  • Les compétences visées ont-elles été acquises sur le long terme ?
  • Etc.                                  

Autant de points qui vous permettront d’améliorer vos formations !

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !